comme un oiseau du village

Un village le mien.
Tout est normal, dans mon village, les rues sont goudronnées.
Chaque habitant aménage le devant de sa demeure, d’un tout et d’un rien en fait un joli coin.
Les promeneurs regardent et comparent, font leurs commentaires, bien ou mal tout est normal, l’humain est fait de cela.
Ha, moi si j’habitais ici, je ne ferais pas ça !
De nos jours, les gens marchent, en groupe ou seul, santé oblige ou loisir.
Donc, allons découvrir le village d’à coté, cela fera une promenade, en groupe tu ne te tracasses de rien, tu suis comme un mouton le même chemin. As tu remarqué ceci ou cela ? Non, quelques plaisantins ont amusé la galerie et il ne reste rien, si ce n’est que le nom du village traversé.
Seul, tu regardes les détails, tout ce qui attire ton regard, tu t’arrêtes, tes mains ont envie de prendre un souvenir de ceci ou cela, mais le modernisme a fait le numérique, alors tu enregistres, tes clins d’oeil, tout cela sera reproduit dans ta demeure, et tu donneras une vie à ta terrasse, au devant de ta maison, à ton village.
Pour un être humain, le plus bel endroit, est celui qu’il a choisi pour vivre, mais il ne peut vivre seul. Les obligations de la vie font que toutes les commodités sont assumées par mille petits nains, de toutes couleurs qui s’agitent à toutes heures autour de ta demeure et en font un paradis, pour toi et tes voisins.
Aujourd’hui, il y a mille façons de colorier tes idées autour de ta maison, l’ordinateur, machine à écrire qui nous faisait peur, nous donne la possibilité de donner nos idées, à tous. Hier on demandait à son voisin un coup de main, une chaine pour déplacer ce qui était trop lourd, et à plusieurs on bougeait ceci ou cela, et avec l’avis de tous, on aménageait tout un bonheur. Maintenant qu’on le demande ou pas, l’ordinateur est là et lui seul forme les maillons de la chaine.

La Mort est égale à souffrance :
La mort j’y pense souvent, elle ne me fait pas peur, pour moi-même, plus pour les gens que j’aime, et cela pour moi est de la souffrance.

Pourquoi lui ? Et pas moi.
Privé de vie, ce sont des mots que l’on dit, pour un départ précipité ver l’haut delà , et pour celui qui est jeune et apprend que tout ne sera pas comme pour les autres, qu’il aura le droit d’aimer et d’être aimer. Même sans ménagement le monde est autour de lui pour lui le rappeler, il n’a pas demandé à être malade. Que veut dire ce mot ? Un petit rhume, un arrêt de travail, un simple papier par la sécurité sociale, non la langue française n’a qu’un seul mot (malade) ou handicapé
Et là au regard des autres c’est grave, et pour lui ce n’est que de la lutte pour le lendemain et les mois qui suivent sans chagrin et toujours le sourire il sait ce que veut dire souffrir. Pour lui c’est du matin au matin, chaque seconde de sa vie. Malgré son handicap, il fait de son mieux pour ne pas gêner ne se met jamais au premier plant. Pour lui ce n’est pas grave il y a plus malheureux que lui ! Il parle il s’exprime, mal à ses moments de fatigue. Il se rend compte de tout cela mais ne le fait pas voir (quelle leçon de morale) pour nous les valides. Heureusement son entourage est souvent à ses cotés et lutte avec lui à tout instant, cela leur donne des cheveux blancs et quelques manques de sommeil, dans leur nuit. Mais quelle morale en tire ton ? Aucune. Nos petits bobos, petits mal de vieillesse, et oui on est arrivé jusque là au bel age disent ils sans souffrance ou tellement peu que l’on ne s’en souvient plus. Ces pour cela ou. C’est plutôt pour ceux ci que mes pensées vont aujourd’hui, vers cette jeunesse dont on ne parle pas assez.