le defouloir
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le defouloir
Ma chaise.
Quand tu as cet âge, oui celui que l’on appelle le grand, que l’on t’enferme dans une maison, appelée, Maison de retraite, « C’est pour ton bien, tu ne seras pas seul.»
Pourtant, tu l’es, que tu sois femme ou homme, car ton âge fait que...
Tu deviens un sujet, qui tournera dans son bocal, comme un poisson rouge ! Tu n’as plus un endroit pour te cacher, tu es à la vue de tous. En plus tu n’auras même pas ta chaise pour toi, elles sont toutes les mêmes et pour tout le monde ! Oui, la tienne avait un petit coussin, sur l’accoudoir ton chandail pour les petits courants d’air ; c’est cela la vieillesse ! Et là, plus de grève, plus de contradictions, si, pour toi-même.
Non juste dire : « merci, vous êtes gentil ». En plus tu n’as plus rien, ton argent ne peut pas grand-chose, de l’ancien au nouveau et maintenant, l’euro, tu es dépassé ! De ton temps c’était autre chose !
On les appelait les vieux, ils finissaient sur une chaise, la leur, avec le cousin et le chandail, dans un coin, près de la fenêtre, avec quelques miettes pour les oiseaux, le regard dans le vide, de l’autre coté, dehors ; l’autre était parti avant toi, pourquoi lui et pas toi. Seul, avec ses souvenirs. Si quelques fois un sourire, les petits enfants : « juste quelques instants on n’a pas le temps ! ».
Les animaux, eux prennent le temps, soit couchés sur tes genoux, ou à tes pieds. À tes moindres mouvements, ils te regardent et dans leur regard, te comprennent : « je gène ? »
Tu gènes ! « Pourquoi je suis encore là ? Je dois quelque chose à la société ? Pourquoi moi le dernier ? Je n’ai pas tout rempli dans cette vie ? C’était plus facile à deux, on ne pensait pas être vieux, non, on vivait, sans avoir mal, ou si peu ! Le mal des vieux ! ».
Avoir le droit d’être aimé autrement, pour tout ce que tu as donné à tes enfants !
Il y a une journée pour nous, une par an, c’est la fête des mamans ! Combien seront seuls, ou juste un coup de téléphone : « Merci vous êtes gentils. Juste un instant, on n’a pas le temps ! » Rigole, le temps viendra, la chaise sera toujours là, et pour toi, ou moi ?
Quand tu as cet âge, oui celui que l’on appelle le grand, que l’on t’enferme dans une maison, appelée, Maison de retraite, « C’est pour ton bien, tu ne seras pas seul.»
Pourtant, tu l’es, que tu sois femme ou homme, car ton âge fait que...
Tu deviens un sujet, qui tournera dans son bocal, comme un poisson rouge ! Tu n’as plus un endroit pour te cacher, tu es à la vue de tous. En plus tu n’auras même pas ta chaise pour toi, elles sont toutes les mêmes et pour tout le monde ! Oui, la tienne avait un petit coussin, sur l’accoudoir ton chandail pour les petits courants d’air ; c’est cela la vieillesse ! Et là, plus de grève, plus de contradictions, si, pour toi-même.
Non juste dire : « merci, vous êtes gentil ». En plus tu n’as plus rien, ton argent ne peut pas grand-chose, de l’ancien au nouveau et maintenant, l’euro, tu es dépassé ! De ton temps c’était autre chose !
On les appelait les vieux, ils finissaient sur une chaise, la leur, avec le cousin et le chandail, dans un coin, près de la fenêtre, avec quelques miettes pour les oiseaux, le regard dans le vide, de l’autre coté, dehors ; l’autre était parti avant toi, pourquoi lui et pas toi. Seul, avec ses souvenirs. Si quelques fois un sourire, les petits enfants : « juste quelques instants on n’a pas le temps ! ».
Les animaux, eux prennent le temps, soit couchés sur tes genoux, ou à tes pieds. À tes moindres mouvements, ils te regardent et dans leur regard, te comprennent : « je gène ? »
Tu gènes ! « Pourquoi je suis encore là ? Je dois quelque chose à la société ? Pourquoi moi le dernier ? Je n’ai pas tout rempli dans cette vie ? C’était plus facile à deux, on ne pensait pas être vieux, non, on vivait, sans avoir mal, ou si peu ! Le mal des vieux ! ».
Avoir le droit d’être aimé autrement, pour tout ce que tu as donné à tes enfants !
Il y a une journée pour nous, une par an, c’est la fête des mamans ! Combien seront seuls, ou juste un coup de téléphone : « Merci vous êtes gentils. Juste un instant, on n’a pas le temps ! » Rigole, le temps viendra, la chaise sera toujours là, et pour toi, ou moi ?
laval- Contributeur d'Or
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